2024 : l'olympiade spatiale de Kinéis

Avec l’approche du 1^er des 5 lancements, prévu entre le 10 juin et le 9 juillet 2024, Kinéis s'apprête à vivre une année cruciale et mémorable de son histoire. 2024 ou l'année de la concrétisation du projet, seulement 4 ans (une olympiade) après la levée de fonds historique de 100 millions d'euros en 2020, suivie de périodes d'études et d’essais déterminants. Pour Kinéis, 2024 demeure l'année de "ses" Jeux Olympiques.

Décollage du lanceur Electron de Rocket Lab ©Rocket Lab

Huit mois d’intenses performances durant lesquels les équipes Kinéis entraînées vont faire preuve d'une endurance inédite pour la mise à poste des 25 satellites de la constellation. Cinq lancements comme les cinq anneaux du drapeau olympique, symbole des cinq continents que la connectivité Kinéis pour l’Internet des Objets permet de couvrir.

Le feu sacré de la flamme, celui des moteurs du lanceur Électron de Rocket Lab, illuminera le ciel de Nouvelle-Zélande et mettra des étoiles dans les yeux des athlètes-ingénieurs, et sans doute quelques larmes de joie. Pour beaucoup, la conception et le déploiement du système Kinéis reste LE projet de leur vie professionnelle, celui de la première constellation européenne dédiée à l'Internet des Objets. Cette première fait date dans l'histoire du spatial français et place Kinéis en pionnier de ce nouveau secteur qui se dessine aujourd'hui.

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Réacteur du lanceur Electron de Rocket Lab ©Rocket Lab

Comme dans le sport, le spatial est une histoire d'équipe, et Toulouse, comme pour le rugby, mérite bien son statut de capitale aérospatiale européenne. Grâce aux fleurons du secteur, la connectivité spatiale de Kinéis pour l’Internet des Objets relève le double défi technique et commercial de collecter des données utiles en tout point du globe. Disposer d'une information en quasi-temps réel pour prendre des décisions, piloter et optimiser des activités : une véritable révolution ! Prévenir des départs de feux, des risques d’inondations, monitorer des infrastructures (électriques, pipelines...), suivre des marchandises, ou encore anticiper des pannes… les possibilités sont infinies.

A l’instar des équipes de compétition de haut-niveau, Kinéis a créé son patch : un écusson à ses couleurs (rose, couleur également de Toulouse, orange et jaune) représentant les fondations du système Kinéis : une connectivité globale, un réseau de stations-sol, des applications variées, l’utilisateur final.

Aujourd'hui, les équipes Kinéis sont dans les starting-blocks, plus déterminées que jamais à transformer leurs essais en exploit pour apporter des solutions aux enjeux majeurs de l’Homme, à ses activités et à son environnement.

Depuis ce ciel de Nouvelle-Zélande va s’inscrire une nouvelle constellation. Son déploiement reste un véritable exploit spatial collectif qui mérite toutes les médailles d’or !

Rédacteur : Sébastien Martignac